Se ressourcer et retrouver son énergie vitale

Dans la société actuelle, nous sommes beaucoup sollicités par le monde extérieur, les réseaux, internet, tout va très vite et dans cette dynamique incessante, notre attention est constamment tournée vers l’extérieur. Du coup et c’est bien normal, ce n’est pas si facile de se tourner vers soi, savoir qui l’on est vraiment. D’ailleurs, on ne nous a jamais appris vraiment à le faire. Parfois, ça peut même être quelque-chose qui nous fait peur. Alors on vit notre vie, la plupart du temps, conditionnés par ce qu’on pense de nous, par l’image que l’on donne, que l’on renvoie, conditionnés par les injonctions telles que : « Il faut que… », « Y’a qu’à… », « Tu dois… » … « Il faut que je réussisse », « Y’a qu’à travailler », « Tu ne dois pas pleurer », voilà quelques exemples de conditionnements.

Nous sommes des êtres émotionnels et tout ce que l’on a vécu depuis même la période in utero, quand on était dans le ventre de notre mère, s’est fait à travers d’émotions. Alors ça peut être des émotions joyeuses, positives, et là, tout va bien, on en veut même encore ! Et puis ça peut être aussi des émotions plus lourdes, plus encombrantes. Sans même t’en rendre compte peut-être, tu as probablement emmagasiné, comme tout le monde, des souffrances, des souvenirs difficiles, des émotions plus ou moins lourdes, des croyances limitantes, des souvenirs désagréables, peut-être même des traumatismes... On ne réalise pas toujours à quel point que ce que l’on vit peut laisser des traces, même des années après. Et on peut rester bloqué sur le passé et ne pas réussir à avancer. Les évènements qu’on a vécus nous transforment, nous consolident ou nous fragilisent. Notre histoire peut parfois nous hanter et conditionner négativement nos actes et nos choix de vie (familiaux, amicaux, amoureux, professionnels…). On vit des schémas répétitifs, toxiques et tout cela engendre, angoisses, colère, nostalgie, amertume, stagnation et manque d’épanouissement. On a tous vécu des moments de joie et des moments de peine. Ces moments, surtout s’ils ont un fort impact émotionnel sur nous, sont stockés et enregistrés dans notre mémoire. Alors on emmagasine toujours plus d’éléments et le passé peut finir par devenir lourd à porter. Et le sac à dos s’alourdit… Et dans nos valises, dans nos sacs à dos, il y tout un tas de choses différentes : Tout ce qu’on a hérité avec le Transgénérationnel . Tout ce qu’on a capté du monde extérieur , de nos proches surtout, leur stress, leur mal-être peut-être, leurs doutes, leurs émotions. Tout ce qu’on porte de notre propre histoire , nos propres souffrances, comme la perte d’un être cher, une agression, un échec scolaire, une insulte… Toi seul connaît ton passé, tes joies, tes peines, peut-être les chocs émotionnels, tous les traumatismes que tu as eus, en fait tout ce qui a pu te marquer émotionnellement depuis ta naissance et même depuis avant ta naissance, parce qu’on sait que les bébés sont aussi des êtres émotionnels bien entendu et qu’ils peuvent ressentir des émotions même quand ils sont dans le ventre de leur mère. Donc là tu as pu capter malgré toi des stress, des peurs… Et tout ça ce sont des choses dont il va être important aujourd’hui de te libérer pour que ton passé ne conditionne plus ton présent. Tendance à enfouir nos émotions On peut avoir tendance à nous-même diminuer l’importance des chocs et des situations difficiles que l’on a vécues et ainsi sous-estimer leur impact sur nous-même. Ou encore, l’on peut avoir vécu un traumatisme tellement important que notre cerveau l’a occulté de sa mémoire. Nous n’en avons aucun souvenir conscient. Notre entourage peut nous avoir dit de prendre sur nous et de continuer à avancer, que ce qui nous était arrivé n’était pas si grave. Et ça peut vraiment être aussi bête que quelqu’un qui nous a dit une insulte quand on était petit. Puis après on nous a dit « oh c’est rien, c’est pas grave » mais ça nous a quand même marqué. Parfois c’est l’entourage qui essaye de minimiser ce qu’on vit parce qu’ils sont inconfortables et incapables de gérer la situation réelle sur le coup. La société en général attend de nous qu’on soit fort, qu’on avance dans la vie, qu’on ignore nos émotions pour nous concentrer sur le mental. Du coup, on apprend à enfouir nos émotions négatives. Mais ce n’est pas parce qu’on a mis un voile dessus, ce n’est pas parce qu’on ne les voit pas qu’elles n’existent pas ; elles sont toujours là, et d’une manière ou d’une autre, elles ressortent. Répercussions physiques et psychologiques Au bout d’un moment, le passé d’une manière ou d’une autre commence à refaire surface et à nous empêcher d’être pleinement heureux, heureuse dans notre présent. L’on peut commencer à ressentir différentes sensations désagréables comme un mal-être profond, des douleurs inexpliquées, un état dépressif, une perte de sens, se sentir inférieur aux autres, développer une maladie chronique, perdre confiance en soi… On peut avoir des pensées négatives qui tournent dans la tête et nous empêchent d’être nous-même et d’avancer, comme si on se sabotait soi-même ; Avoir des doutes en permanence ou se sentir incapable de gérer certaines situations. Avoir des difficultés à gérer ses émotions et pleurer pour un rien tout le temps ou être en colère très rapidement et avoir des difficultés relationnelles avec son entourage. Avoir des comportements délétères pour notre santé comme des addictions, des troubles alimentaires ou des troubles du sommeil. Tous ces signes montrent que quelque chose ne va pas en soi et qu’il est temps de s’intéresser à ce qu’il se passe à l’intérieur. Qu’il est temps de prendre soin de soi et apprendre à se libérer de son passé. Alors, comment réussir à te libérer de ton passé ? Évidemment, tu le sais bien, le passé est tel qu’il est, on ne peut pas le changer. D’ailleurs ce n’est pas souhaitable de le changer, parce que c’est ce qui fait que tu es la personne que tu es aujourd’hui. Du passé, on peut en tirer une force, on peut avoir appris des choses et grandir grâce à ça. Alors le passé ne se change pas, par contre, on peut se libérer des souffrances du passé, des liens, des poids, pour que tout cela n’ait plus d’influence négative sur nous. Tu n’es pas responsable du programme que tu as reçu à la naissance, ni plus tard dans ton enfance, adolescence, en revanche tu es responsable de sa mise à jour. Donc faire cette mise à jour, c’est ça qui va te permettre d’avancer dans ta vie tout simplement. Lâcher les liens du passé qui te tirent vers le bas, qui t’empêchent de te révéler vraiment à toi-même et qui te maintiennent dans des souffrances, dans des croyances négatives pour toi. Et c’est une bonne nouvelle ! car si tu es responsable de la mise à jour de ton programme, ça veut dire que tu as la possibilité d’agir dessus et la capacité de transformer ta vie ! Alors à un moment donné, il devient nécessaire de vider son sac et de faire un gros tri, un peu comme un grand nettoyage de printemps . Il s’agit de faire un grand tri, voir ce qui est utile ou pas de conserver, et puis on jette ce qui est endommagé ou qui n’a plus d’utilité, on dépoussière ce qui peut encore servir, et on réagence d’une nouvelle manière qui convient mieux. C’est comme ça qu’on peut entamer une vraie transformation personnelle, pour être plus aligné(e) à ce que nous sommes vraiment. Alors, pour réussir à te libérer, il faut déjà prendre conscience que tu n’es pas seul, tout le monde a dû gérer des difficultés dans son passé et chacun est impacté de manière différente par la vie qu’il a vécu. Surtout ne te compare pas aux autres, parce que tu n’as pas le même niveau de sensibilité que quelqu’un d’autre. Ça implique que tu seras peut-être touché plus ou moins fort qu’une autre personne pour un même événement. Il n’y a pas de jugement à apporter. Tu es parfait, parfaite, comme tu es. Les souvenirs traumatiques sont souvent semblables à des sacs de nœuds dans lesquels on retrouve des images, des émotions, des pensées ou toute autre sensation entremêlées. Il existe de nos jours beaucoup de techniques de libération des marques du passé. Si tu veux te libérer complètement, il est essentiel de faire un travail à la fois sur ta partie consciente et aussi sur ta partie inconsciente. C’est cette alliance qui sera la plus bénéfique et efficace. Ce travail de fond va te permettre de te délester des poids que tu portes et aller de l’avant avec plus de légèreté. Peu à peu tu vas réussir à voir ton passé comme une expérience et pas comme une fatalité. C’est aussi ce que l’on appelle la résilience. Voilà 5 étapes pour réussir à te libérer : Étape 1 : Pardonner aux autres pour son plus grand bien Lorsque tu pardonnes aux personnes qui t’ont fait du mal, tu t’offres à toi-même un cadeau merveilleux. Ce cadeau, c’est la paix intérieure. Tu vas aussi faire augmenter tes chances d’avoir des relations réussies dans le futur. Quand tu pardonnes à quelqu’un, tu ne changes pas le passé, mais tu changes ton avenir. Un vieux sage disait : Qu’est-ce que la colère, la rancœur ? c’est la punition que tu t’infliges pour la faute commise par quelqu’un d’autre. Alors pardonner ne veut pas dire que tu approuves ses mauvaises actions, mais plutôt que tu ne laisses pas ces actions t’enchaîner. Étape 2 : Sortir du statut de victime Même si une autre personne est responsable du mal qui t’a été fait dans le passé, elle n’est pas responsable de ta décision de le ressasser en permanence. La première étape vers la guérison est de reprendre le contrôle de ta vie pour avoir le pouvoir de rendre ton futur meilleur que ton passé. Lorsque tu continues d’accuser la personne qui t’a fait du mal de toutes les choses négatives qui se passent dans ta vie, tu la laisses te contrôler. La prochaine fois que tu auras ce genre de pensée, souviens-toi que tu es aux manettes, tu es aux commandes . Et tu peux reprendre le pouvoir sur ta vie. Ensuite, je t’invite à penser à quelque chose de positif pour t’aider à te sentir mieux. Étape 3 : Extérioriser et exprimer ses sentiments En exprimant tes blessures, tu vas pouvoir déjà commencer à les apaiser, tu peux choisir ta manière préférée pour ce faire. Cela peut être à travers le dessin, le chant… L’art thérapie est parfois une bonne manière d’évacuer les choses. Tu peux aussi essayer d’écrire ce qui s’est passé dans un journal ou écrire une lettre à la personne qui t’a fait du mal, une lettre que tu n’enverras pas, mais qui va te servir à exprimer ce que tu as sur le cœur, cela t’aidera à traiter tes émotions, les comprendre, et à les évacuer. Tu peux aussi pourquoi pas la brûler, parfois certains rituels peuvent aussi aider à cette libération de soi. Étape 4 : Trouver le soutien nécessaire Selon le genre de blessure que tu essaies de guérir, tu peux avoir besoin de différent type de soutien. Il pourrait être utile de parler avec quelqu’un de confiance, pour trier ses sentiments, cela peut aider à les laisser sortir et à se sentir soulagé. Cela peut-être une personne proche et bienveillante sans lien bien sûr avec tes problèmes, ou bien intégrer un groupe de soutien spécialisé, comme un groupe pour les personnes qui souffrent d’un deuil ou de traumatismes pendant l’enfance, par exemple. Cela peut être aussi évidemment de suivre une thérapie, individuelle ou de groupe avec un professionnel. Le thérapeute pourrait t’aider à comprendre pourquoi tu ressens ce que tu ressens et à apprendre à surmonter tes sentiments négatifs. Étape 5 : S’ouvrir aux autres Si tu as été blessé par quelqu’un dans le passé, il peut être facile de penser que les autres vont aussi te faire du mal. Malheureusement, ce genre de pensée peut t’amener à entrer dans de nouvelles relations avec de la colère et des ressentiments. Lâcher tous ces sentiments négatifs va pouvoir t’ouvrir de nouveaux horizons. Peu à peu tu vas pouvoir t’autoriser à ré-ouvrir ton cœur… Et enfin vivre la vie que tu t’es imaginée, c’est possible. Toi aussi tu au droit au bonheur. Nous avons tous droit au Bonheur !  Lumineusement, Marianne & Morgane * Infinie

Notre enfance est notre socle, notre base, ce sont les fondations sur lesquelles nous avons construit notre personnalité et notre vie toute entière. Un enfant est par définition un être en plein développement, il a besoin d’apprendre tout ce qu’il lui faut pour évoluer et il a besoin du monde extérieur pour l’aider à grandir. Il est aussi un peu comme une éponge émotionnelle, comme il est dans cette phase d’apprentissage, il est très ouvert à son environnement. A la base, un enfant est un être pur et innocent, très vulnérable à son monde extérieur. Il est très réceptif au positif comme au négatif qui l’entoure et toutes ses expériences de vie vont peu à peu conditionner sa façon de penser et ses comportements futurs. La plupart de nos comportements actuels ont été conditionnés pendant l’enfance. Le bon comme le mauvais nous a impacté et a conditionné notre manière de penser et d’agir dans le présent. Si aujourd’hui dans ta vie tu ne te sens pas bien, que tu as des pensées ou des comportements qui te dérangent, que tu éprouves des difficultés à les modifier et à avancer vers tes objectifs, et bien, il sera intéressant pour toi de te reconnecter à ton enfant intérieur, à cette partie de toi qui a vécu et été conditionnée par toutes tes expériences passées. On a tous une histoire. Et en fonction de notre histoire, notre enfant intérieur est en plus ou moins bon état… Tu n’es pas responsable du programme que tu as reçu durant ton enfance, en revanche tu es responsable de sa mise à jour. Certaines personnes ne font jamais un travail sur leur enfant intérieur et conservent toute leur vie des blessures douloureuses, handicapantes, et sans même sans apercevoir, elles les transmettent à leurs enfants ou leur entourage. C‘est bien dommage et ça peut être évité. Cet enfant intérieur, ton petit moi a besoin de toi, le grand toi, pour l’aider à se réparer. Pour cela, tu peux chercher la source de tes blessures. Par exemple, très souvent les dépendances affectives viennent du manque d’affection ressenti pendant l’enfance. Alors j’insiste sur le mot ressenti , car tu vas voir que c’est une notion subtile… Certaines addictions aussi, les problèmes de comportement alimentaire, une basse estime de soi ou bien des problèmes de confiance en soi… Tout cela trouve son origine la plupart du temps dans les blessures de l’enfance. Tu connais peut-être ce livre de Lise Bourbeau qui parle des 5 blessures de l’âme : la blessure de rejet, d’abandon, d’injustice, de trahison et d’humiliation. Personnellement j’avais les 5, un carton plein ! Et je ne suis pas la seule dans ce cas. En général, on a entre 2 et 3 blessures que l’on traîne jusqu’à ce que l’on décide de les soigner pour le guérir. Et ainsi se libérer ! Ça fait un bien fou ! Tu verras. Tout est une question de perception Ce mot « ressenti » est très important parce que finalement cela ne dépend pas toujours de la réalité des faits, mais plutôt de la manière dont on a perçu ces faits. Je ne parle pas là de faits extrêmement graves, évidemment. Mais de ce qu’on a pu interpréter d’une situation alors que quelqu’un d’autre l’aurait perçue autrement. Par exemple, il m’est arrivé d’avoir en consultation une jeune femme qui avaient eu tout l’amour du monde de sa mère et qui pourtant exprimaient des manques d’amour et d’attention liées à son enfance et cela se traduisaient par une boulimie et une addiction au sucre. Chacun fonctionne à sa manière et a sa propre sensibilité. Ainsi 2 personnes qui vivent le même événement n’éprouveront pas les mêmes ressentis et ne raconteront pas exactement la même histoire. Construire des fondations solides et saines Tous les parents font ce qu’ils peuvent avec ce qu’ils ont. Il n’y a pas d’école pour apprendre à élever les enfants. Et la plupart du temps, les gens deviennent parents sans avoir guéri leurs propres blessures et rejouent les mêmes schémas qu’ils ont appris dans leur propre famille. Nos parents ou les adultes qui nous ont entourés durant l’enfance ne se rendaient certainement pas compte à quel point leurs attitude, leurs mots, leurs actions, leur comportement, tout le verbal et tout le non verbal avaient de l’impact sur nous. Mais si tu veux avancer dans ta vie, tu as besoin de fondations saines et solides. C’est un peu comme construire une maison. Si les fondations ne sont pas suffisamment solides, comment veux-tu que la maison puisse bien tenir ? Au moindre coup de vent, tout s’écroule. Peut-être qu’il te faudra aussi réussir à pardonner à certaines personnes, et peut-être même que ce sera réussir à te pardonner à toi-même… Oui, le pardon, c’est tout un programme ! Je pense que je ferai un article spécialement dédié à ça car je vois beaucoup de personnes qui auraient besoin d’aide plus spécifique à ce sujet. Enfant, tu n’avais pas toutes les armes pour te défendre, la plupart du temps tu ne pouvais pas comprendre vraiment ce qu’il se passait. Tu as simplement fait ce que tu pouvais avec ce que tu avais au moment où les événements se produisaient. Maintenant que tu as grandi, tu as beaucoup plus de clés en mains pour comprendre ce qui s’est vraiment passé et appréhender les expériences que tu as vécues sous un autre angle pour te libérer et t’apaiser. C’est grâce à ces clés que tu peux retourner montrer le chemin à ton petit moi. Et ce qui est certain c’est que te libérer des souffrances du passé conscientes et inconscientes, va t’aider dans ton évolution et que cela aura même aussi l’effet bénéfique de t’éviter de rejouer ces schémas à ton tour. Quand on se guéri, on offre cette guérison à nos enfants, aux générations suivantes. C’est comme un Cadeau du cœur. Alors comment guérir son enfant intérieur ? Voici les 4 étapes de ce chemin libérateur : Étape 1 : Te relier aux émotions de ton enfant intérieur La première étape c’est d’accepter de ressentir les émotions et la douleur sans les juger ni les minimiser. Souvent on va mettre un voile sur nos émotions, parce que ça fait mal, pare que ça fait peur, parce que c’est inconfortable. Mais il n’est possible d’apaiser ton enfant intérieur, pourvoir à ses besoins et le reconnecter à sa joie originelle, qu’en prenant conscience tes ressentis de tes émotions. C’est un peu comme un marathonien qui refuserait l’effort, s’il n’accepte pas de traverser cette phase inconfortable, il n’arrivera jamais à franchir la ligne d’arrivée. Comme tu le sais peut-être déjà, nos émotions s’expriment par notre corps (par exemple : une sensation de boule dans la gorge, de poids sur la poitrine, l’estomac noué, les articulation douloureuses). Cette étape consiste donc à reconnaître toutes ces sensations en toi, ce petit toi qui s’exprime à travers les ressentis de ton corps. Et tu peux y être très attentif, comme lorsqu’un enfant tire sur ta jupe ou sur ton pantalon, sauf que c’est en toi que ça se passe. Étape 2 : Réagir en adulte aimant et poser des questions pour comprendre Une fois que tu as accepté tes émotions, que tu t’es permis de les exprimer, il est temps d’y répondre dans une intention d’apprendre et de grandir. Cela suppose un réel désir d’entendre la voix de notre enfant intérieur : être intéressé et être empathique. Pour cela, il faut accepter les émotions que l’on ressent et les considérer comme normales et légitimes. Admettre que tu as le droit de ressentir ce que tu ressens. Souvent j’entends dire, « C’est ridicule, ça ne devrait pas me faire autant souffrir, c’est pas grand-chose, d’autres personnes ont vécu pire que moi, je ne comprends pas pourquoi je n’arrive pas à passer au-dessus. ». Il faut savoir que tant que tu es dans le mental, tant que l’adulte que tu es juge, minimise, critique ses propres sentiments, a peut-être honte ou peur, tu vas te retrancher ou te défendre et cela va t’empêcher de t’ouvrir pour accueillir de nouvelles informations sur toi. Du coup, ton enfant intérieur se tait et se renferme sur sa souffrance. Il n’y a pas d’espace d’amour et de réparation possible. C’est pourquoi, tu dois laisser tout l’espace nécessaire à ton enfant intérieur pour qu’il puisse s’exprimer en toute confiance. Cela demande parfois du courage, mais c’est salvateur. Cette étape nécessite de nous comporter avec notre enfant intérieur comme on le ferait avec n’importe quel enfant qui souffre et réagir en adulte attentif et aimant. Tu peux lui demander : Qu’est-ce qui se passe ? Que ressens-tu ? Quelles en sont les causes ? De quoi as-tu besoin ? C’est en prenant contact avec la souffrance au plus profond de toi, c’est en lui laissant le droit de s’exprimer que tu pourras ensuite réussir à t’en libérer. Étape 3 : Dialoguer avec ton enfant intérieur en étant très attentif à ce qu’il va te partager Tu peux entamer ce dialogue aussi bien dans la vie de tous les jours, en lui demandant par exemple : Quelle est ta couleur préférée ? Quel genre d’activité aimes-tu faire ? Cela peut être aussi en cas de conflit ou de période douloureuse, tu peux lui dire « Je sais que tu es en colère, que tu es triste et j’aimerais savoir pourquoi. » ; « Que s’est-il passé pour que tu aies honte, que tu te sentes coupable ? » ; « Qu’est-ce que je peux faire pour toi ? » ; « Comment est-ce que je peux t’aider ? ». Ce dialogue peut aussi te servir pour retrouver des souvenirs ou des croyances enfouies qui conditionnent ta vie encore actuellement : Est-ce que quelque chose en ce moment te rappelle un ancien souvenir ? Est-ce que cette personne te rappelle papa/ maman ? Quelqu’un d’autre ? As-tu besoin d’être tenu dans les bras pendant que tu revis cette souffrance ? Je t’invite à écouter ton petit toi avec tes oreilles d’adulte non jugeant et agir en tant qu’adulte bienveillant et aimant. Tu dois aussi te questionner toi-même et te demander si tu contribue par tes pensées, par tes comportements, à perpétuer ces croyances ces peurs ces sentiments désagréables ? Et si oui, comment vas-tu pouvoir y mettre un terme ? Étape 4 : Agir et intervenir activement pour répondre aux besoins de l’enfant intérieur et de l’adulte Cette étape consiste à poser des gestes aimants qui réconcilieront les pensées de l’adulte avec les besoins de l’enfant intérieur. Ces actes sont courageux car ils nécessitent souvent de remettre en cause ce qu’on a cru toute notre vie. Personne d’autre que toi ne peut faire cela parce que la solution est en toi. Quel que soit ton passé, quelle que soit ton histoire, tu as le as le droit aujourd’hui et peut-être même le devoir, d’accueillir cette partie de toi avec tout l’amour de ton cœur . En lui témoignant régulièrement des gestes aimants qui vont lui faire ressentir toute sa valeur. Aujourd’hui c’est toi qui joues le rôle du parent bienveillant avec elle et en ce sens, tu peux lui donner tout ce dont il a manqué par le passé. Je te souhaite de belles retrouvailles, tendres et joyeuses avec ce petit toi !  Lumineusement, Marianne & Morgane * Infinie

Quand on vit des choses difficiles, qu’on a du mal à accepter les événements du passé, ou certaines situations actuelles aussi peut-être, on peut avoir tendance à ressasser, ruminer, et en parler, encore en et encore, en boucle, et continuer à ressentir ce qui nous a blessé ou ce qui nous blesse et finalement entretenir la souffrance. On peut d’ailleurs avoir des commentaires de nos proches du genre « Mais lâche l’affaire », « Arrête de ressasser », « Il est temps de passer à autre chose ! ». En fait notre entourage nous conseille maladroitement de lâcher prise sur la situation pour sortir de cet état de mal-être. Pourquoi est-ce si compliqué de lâcher prise ? Nous sommes dans un monde où nous sommes extrêmement sollicités par l’extérieur, les attentes du travail, de l’école, les responsabilités familiales, les réseaux sociaux, etc., ce qui fait que nous avons beaucoup eu tendance à chercher notre sécurité et notre stabilité à l’extérieur de nous-même, dans le travail, les relations, les biens matériels, les finances, etc. Nous avons donc oublié en quelque sorte, ou délégué au second plan, l’assurance que nous pouvions avoir à l’intérieur de nous-même. Et étant des êtres très ouverts et sensibles, surtout dans l’enfance, nous nous sommes laissés conditionner par toutes les demandes du monde extérieur. Alors aujourd’hui on vit notre vie en répondant aux diverses sollicitations et quand ces situations extérieures échappent à notre contrôle, c’est souvent la pagaille à l’intérieur. Que ça soit une rupture amoureuse, un décès, un conflit en famille, au travail, ou toute autre situation difficile. Notre mental perd les pédales parce que notre émotionnel part en vrille. La situation est tellement difficile à gérer que nos émotions deviennent incontrôlables. Et le fait de ne pas savoir comment gérer nos émotions n’aide pas. Le mental, n’arrivant pas à gérer ses émotions s’accroche à la situation de souffrance et n’arrive pas à lâcher prise sur le sujet. Qu’est-ce que le Lâcher Prise exactement ? De nombreuses idées reçues circulent sur ce sujet. Certains confondent en effet ce concept avec le laxisme. Le lâcher prise n’a rien à voir avec le fait de rester passif. Au contraire, c’est choisir d’agir de manière plus efficace, pour retrouver la sérénité. C’est salutaire et libérateur. Et c’est un des secrets du bonheur ! Le lâcher prise, c’est en finir avec le contrôle inutile. Tu le sais bien, on ne peut pas tout contrôler dans la vie. Alors il est important de réussir à mettre de côté sa propre volonté, ses attentes, ses désirs, ses projections et ses ruminations afin d’accepter pleinement les évènements auxquels nous sommes confrontés. Dès lors que l’on parvient à lâcher ici et maintenant, un nouveau monde s’ouvre à nous. Ça nous permet de voir l’horizon se dégager, de trouver de nouvelles solutions et de ne pas gaspiller notre énergie à ruminer inutilement les mêmes idées négatives. Lâcher prise, c’est donc accepter pleinement ses limites pour retrouver un peu de pouvoir sur le monde qui nous entoure. Dans cet article, je vais te parler des 2 freins qui t’empêchent de lâcher prise et te donner les 8 étapes pour enfin réussir à lâcher prise et gérer tes émotions. Les 2 Freins qui t’empêchent de lâcher prise FREIN N°1 : Le besoin de Contrôle qui cache l’Insécurité Le frein le plus évident au lâcher prise est certainement le désir de contrôle. Notre mental a besoin de contrôler l’environnement pour se rassurer et nous vivons dans une société qui a eu tendance à renforcer et glorifier les capacités intellectuelles et mentales. Oui le mental est un outil important pour gérer notre quotidien, mais il peut être un frein au lâcher prise parce que son désir de contrôle se base sur une insécurité intérieure et des peurs. Les peurs ancrées au plus profond de nous et dont nous n’avons parfois pas conscience sont la source de ce mécanisme de contrôle. Sans nous en apercevoir, les événements de notre passé ont pu conditionner et générer des peurs en nous. « J’ai peur de sauter parce que je vais tomber. » peut dire quelqu’un qui a fait une chute importante dans son passé. Ça peut également se transformer en contrôle et conditionnement des autres, « Ne saute pas ! Fais attention ! Tu vas tomber ! ». Et même si c’est dit avec les meilleures intentions, un message de peur se cristallise inconsciemment. Ainsi il est intéressant de se rendre compte de ce mécanisme de contrôle qui est très présent chez chacun d’entre nous et qui peut, si on prend le temps de l’observer et de l’écouter, nous renseigner sur des mémoires difficiles et des peurs profondes que l’on a besoin de libérer pour retrouver notre sérénité et notre confiance dans la vie. FREIN N°2 : Les fausses Croyances Parfois on peut avoir du mal à lâcher prise parce qu’on a du mal à saisir le sens du mot. Je vais te partager 2 fausses croyances qui sont assez répandues sur le lâcher prise. Fausse Croyance n°1 : La première c’est que pour lâcher prise, on dit qu’il faut accepter la situation . Or, on peut parfois comprendre l’acceptation dans le sens d’ être d’accord ou de cautionner . Ce qui ne serait pas du tout en accord avec nos valeurs dans certains cas et on aurait l’impression de se trahir soi-même. C’est une mauvaise interprétation de l’acceptation dans le lâcher prise. Lâcher prise c’est vivre l’acceptation dans le sens d’accueillir la situation. OK elle n’est peut-être pas en accord avec nos valeurs et on ne la trouve pas belle cette situation. Mais elle existe, et c’est important de la reconnaitre, prendre acte de ce qu’il s’est passé sans pour autant cautionner. On peut ne pas être d’accord avec la décision de quelqu’un, sans pour autant rejeter cette personne. On peut accepter que ce soit sa décision et qu’il soit différent de nous. Pour des cas graves comme un viol par exemple, on ne peut évidemment pas être en accord avec l’acte qui a été commis. Pour autant, on peut, à force de travail sur soi-même et de libération de ses émotions, finir par accepter la situation comme quelque chose qui s’est passé et refuser de continuer à souffrir pour elle. Lâcher prise, ça n’a rien à voir avec l’autre, ce n’est pas pour aider l’autre, c’est pour soi-même. C’est pour se libérer soi. Fausse Croyance n°2 : On pense parfois à tort que lâcher prise c’est abandonner , se résigner . On peut penser que c’est être lâche . Se dire qu’on n’a pas tout essayé, qu’on ne s’est pas accroché assez longtemps et que la situation aurait pu quand même évoluer. Si on essaye de lâcher prise de cette façon, on ressentira surtout de la culpabilité et en réalité, on aura pas du tout lâché prise et on continuera de se faire du mal pour rien. Au contraire de ce qu’on peut penser, l’acte de lâcher prise est un acte courageux qui montre que tu te respectes au plus profond de toi. Ça montre que tu choisis de reprendre ton pouvoir en mains et d’arrêter de te laisser hanter par des situations difficiles. Tu choisis de ne plus souffrir et de te libérer. En d’autres mots, tu TE choisis. Les 8 étapes pour enfin réussir à lâcher prise et gérer tes émotions ÉTAPE 1 – Sortir de l’émotionnel et calmer le mental : La plupart du temps, quand on est accroché à une situation, notre esprit est noyé dans un nuage émotionnel. Du coup, nous avons du mal à voir la situation clairement. Prendre des décisions quand on a l’esprit embrumé est une très mauvaise idée parce que ça ne peut en aucun cas être bénéfique pour nous ni pour les autres. La première étape pour lâcher prise c’est donc sortir de nos émotions qui nous tourmentent et de calmer le mental qui tourne en boucle, laisser les émotions et les pensées négatives de côté un instant et retrouver cet espace calme à l’intérieur de soi qui n’est pas tourmenté par le tourbillon émotionnel. Pour ce faire, tu peux utiliser la respiration . Prendre au moins 3 grandes inspirations par le nez et expirer 3 fois profondément et complètement par la bouche. En alternant évidemment. En faisant ça, tu peux fermer les yeux et te recentrer à l’intérieur de toi en te concentrant sur cet espace où tout est calme en toi. Tu devrais sentir un apaisement assez rapide. Si tu sens que tu as besoin de plus de temps, tu peux continuer quelques respirations lentes et profondes en te concentrant bien sur ce que tu fais. ÉTAPE 2 – Faire un état des lieux factuel Une fois que tu es sorti de l’émotionnel et que ton mental est apaisé, tu es dans les bonnes dispositions pour affronter la situation qui te préoccupe. Là, c’est le moment de reprendre les faits un à un, sans y attacher quelque chose d’émotionnel. Comme si tu faisais une liste de courses. Tu peux peut-être l’écrire pour avoir une vue plus concrète de la situation. ÉTAPE 3 – Discerner ce qui te convient ou non C’est là que tu peux te rendre compte de ce qui te va et ne te va pas dans la situation. C’est aussi à cette étape que tu peux vraiment mettre le doigt sur la problématique réelle. Quand on est perdu dans l’émotionnel, tout nous semble noir et d’un simple caillou on en fait une montagne. En regardant la situation plus froidement et avec plus de précision, on a une vision plus claire et plus juste de la réalité. C’est ce qui nous permet d’entrevoir un début de solution. ÉTAPE 4 – Te demander ce que tu peux contrôler ou non ? Après avoir déterminé la ou les problématique(s) réelle(s), tu peux te rendre compte de ce sur quoi tu as du contrôle ou non en te posant simplement la question pour chaque problématique : « Est-ce que j’ai le contrôle de cet événement ? ». Déterminer si tu as le contrôle ou non de la situation, te permettra de savoir si tu as le pouvoir de la changer ou non. Si ta problématique est que tu vis dans un endroit où il y a de la pluie tout le temps et que ça te met de mauvaise humeur, tu ne peux évidemment pas contrôler le climat, par contre il est possible que tu puisses avoir le contrôle sur ton lieu de vie ou sur tes possibilités de vacances. ÉTAPE 5 – Réfléchir aux Solutions possibles C’est là que tu peux envisager des solutions sur ce qui te pose problème. Rappelle-toi que tu es un être créateur et que tu as la capacité de créer la vie que tu veux vraiment. Je sais que la vie est parfois compliquée et qu’il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte, mais si un objectif te tient vraiment à cœur, tu as le droit de mettre les actions en place pour le réaliser. Tu es ici pour être heureux, pas pour subir et te contenter de ce que tu as. Tu as le droit de rêver et de réaliser tes rêves. C’est ce qui fait de nous des humains et c’est ce qui donne du sens à nos vies. Pour l’étape des solutions, je te conseille de prendre un maximum de hauteur par rapport à la situation et d’envisager des solutions qui te sembleront peut-être même farfelues au premier abord. Explore les possibilités. Et pourquoi pas en parler aussi à quelqu’un de confiance ou à plusieurs personnes qui ont des points de vue différents et leur demander de l’aide pour avoir une vision plus large, orientée solutions. Ensuite choisis les actions qui te semblent faisables et mets-les en place. ÉTAPE 6 – Faire un travail d’Acceptation C’est avec les problématiques qui te restent, qui ne sont pas de ton ressort et sur lesquelles tu n’as absolument aucun contrôle, comme par exemple une rupture amoureuse, que tu vas pouvoir vraiment faire le travail de lâcher prise en tant que tel. Accepter la situation, ça veut dire l’accueillir avec ses bons et ses mauvais côtés, sans juger. Accepter que ça se soit passé. Ça veut dire aussi faire face aux émotions qui surviennent. Peut-être y a-t-il de la tristesse, de la colère, ou tout autre chose. Et c’est normal. Accepter de ressentir ces émotions et de les vivre pleinement t’aidera à t’en libérer. Quand on est très triste, c’est normal de pleurer et je dirais même plus, c’est sain de pleurer. C’est un cadeau que tu te fais à toi-même de pouvoir te libérer de ce que tu ressens. ÉTAPE 7 – Faire confiance à la vie N’as-tu jamais rien vécu de difficile qui te permette de te dépasser ? J’ai perdu ma marraine quand j’avais 16 ans. C’était une période très sombre de ma vie et cette femme comptait beaucoup pour moi. Ça a été très difficile de m’en remettre mais à travers cette expérience j’ai appris à être heureuse et à sourire. Ça parait bizarre dit comme ça. Mais ma marraine aimait la vie. Elle avait envie de vivre. Et je sais qu’elle aurait aimé me voir heureuse. Me morfondre dans des pleurs interminables n’allait pas la ramener. Ça allait juste m’empêcher de vivre. Le jour où j’ai vraiment lâché prise sur son décès a été le jour où j’ai accepté de vivre. Et je dirais même plus, le jour où j’ai choisi de vivre. Ainsi le lâcher prise est un choix. Le choix d’arrêter de résister. Quoi qu’il en soit, nous ne sommes pas aux commandes de la vie. Et la vie trouve toujours un moyen pour nous faire avancer. A un moment donné, il faut choisir d’arrêter de résister, et d’accepter ce qu’elle nous offre de vivre, même si c’est désagréable sur le moment. Cette expérience a été très difficile, mais au final, j’en suis sortie grandie et c’est ce qu’il se passe la plupart du temps, les épreuves nous font beaucoup grandir et évoluer. Elles permettent des prises de conscience, de gagner en sagesse et en maturité. Et elles nous permettent de construire des qualités pour mieux gérer le futur. Alors, remets tes attentes à la vie et fais-lui confiance pour te mener vers ce qu’il y a de mieux pour toi. ÉTAPE 8 – Laisser le temps Le temps aide aussi beaucoup à tout ce processus de lâcher prise et d’acceptation. Parfois il nous aide à voir la vie autrement et à mieux accepter ce qui nous est arrivé dans le passé. Ainsi, il nous permet aussi d’appréhender le futur plus sereinement. Et parfois même, alors qu’on ne s’y attendait pas et qu’on avait déjà lâché prise sur une situation, il permet de la transformer et qu’elle se résolve d’elle-même. Lâcher l’affaire comme on dit, permet de laisser le processus se dérouler et d’entrevoir de nouvelles possibilités. Et sans même t’en apercevoir, tu auras de nouvelles clés en mains et de nouvelles opportunités pourront se présenter à toi !  Lumineusement, Marianne & Morgane * Infinie

Notre confiance et notre estime de soi sont souvent perturbées. Tout le monde a des difficultés un jour ou l’autre à s’estimer quelqu’un de bien ou à se faire assez confiance pour aborder le futur avec légèreté. Je ne connais pas une seule personne qui n’ait jamais douté d’elle-même, de ses capacités ou de sa valeur. Les personnes qui n’ont pas suffisamment confiance en soi ou pas assez d’estime d’eux-mêmes ont des symptômes uniques puisque chaque être humain est différent évidemment. On peut quand même facilement reconnaître ces signes. Et si certains sont plus discrets, ils sont, cependant, tout aussi significatifs. Ça peut être : Ne pas oser dire non, Avoir du mal à prendre des décisions, Sentir tes mains moites ou ton cœur qui bat dans ta poitrine si tu dois prendre la parole en public, Rougir facilement, Avoir besoin de toujours te justifier, Avoir des inquiétudes pour l’avenir, Avoir tendance à te comparer, te dévaloriser, ne pas te sentir à la hauteur, Ça peut aussi être la sensation de ne pas être à ta place ou carrément le syndrome de l’imposteur. Alors si tu penses que tu as une confiance en toi trop basse, parce que ça t’empêche de faire ceci ou cela dans ta vie, parce que tu as la sensation d’être trop timide, parce tu n’oses pas, parce que tu as du mal à choisir, à saisir les opportunités, à ce moment-là c’est intéressant de faire un travail sur cette confiance et sur l’estime de toi pour pouvoir les rehausser et améliorer les choses dans ta vie. Et en ce sens, c’est intéressant de chercher à en savoir un peu plus sur ces deux notions et de savoir ce qui les conditionne. Qu’est-ce que la Confiance en Soi et Estime de Soi ? Tout d’abord, j’attire ton attention sur la différence qu’il y a entre confiance en soi et estime de soi. Souvent on confond ces 2 notions. Ces deux termes sont utilisés l’un pour l’autre parce qu’ils sont mal compris. Mais bien qu’ils soient fortement liés, ils ne sont pas interchangeables et leur sens est bien différent. L’ estime de soi est le sentiment d’avoir de la valeur alors que la confiance en soi renvoie au fait de se sentir capable de relever des défis et d’atteindre ses objectifs. L’un est lié à nos valeurs et l’autre à nos capacités. Évidemment, si l’on a la sensation d’être inférieur aux autres, on va aussi souvent se sentir incapable de réussir ce qu’ils font. Et inversement, c’est sûr que si l’on n’a pas confiance en notre capacité à atteindre nos objectifs, on peut se sentir inférieur aux autres. Bien qu’elles n’aient pas la même signification, ces deux notions s’influencent beaucoup l’une l’autre, et augmenter l’une va souvent avoir pour effet d’augmenter l’autre. Si je n’ai aucune compétence de cuisine, alors que j’estime que je devrais pouvoir me débrouiller pour me faire à manger équilibré chaque jour, mon estime de moi va chuter parce que ma confiance en mes capacités n’est pas présente. Donc si j’apprends à faire à manger équilibré, ma confiance en moi va grandir et mon estime de moi également. Notre passé conditionne notre présent Encore une fois, notre enfance, conditionne beaucoup notre estime et notre confiance de nous-même. On en revient toujours là. Et ça ne concerne pas, comme on pourrait le croire, uniquement les personnes qui ont eu une enfance difficile. Évidemment si tu as eu une enfance ou une adolescence, compliquées, tu as probablement des manques par rapport à ça. Mais, même en ayant vécu une enfance heureuse et en ayant reçu de l’amour et de l’attention de la part de nos parents, on peut avoir une estime et une confiance en soi basse. 1. Les parents peuvent être surprotecteurs à l’égard de leurs enfants et faire tout à leur place, pensant évidemment bien faire en leur facilitant la vie, mais sans le vouloir, ils retirent la possibilité à l’enfant d’expérimenter par lui-même et il en résulte un manque d’autonomie parce que l’enfant en grandissant ne sait pas se débrouiller seul dans la vie. Et qui dit manque d’autonomie dit perte de confiance en soi et beaucoup d’insécurité. Ça peut être au niveau matériel ou intellectuel. Mais quand l’enfant se rend compte que même à l’âge adulte, il ne peut pas se débrouiller seul et a besoin des autres pour effectuer des tâches de sa vie courante, il va rencontrer un problème de confiance en lui et aussi d’estime de lui. Il peut se trouver nul ou penser que les autres sont mieux que lui parce qu’ils arrivent à faire des choses dont il n’est pas capable. Il peut se retrouver à vivre un enfer à l’âge adulte alors que ses parents avaient les meilleures intentions du monde. Ne dit-on pas d’ailleurs que l’enfer est pavé de bonnes intentions ? Et cela ne concerne pas que nos parents, ce serait trop réducteur ! Bien entendu, l’influence de nos parents est bien réelle, puisque ce sont les premières personnes autour de nous, mais il y a aussi l’influence de tous nos proches, notre entourage et même la société toute entière et ses codes qui nous conditionne. Tout ça nous formate et influe sur la manière dont on se perçoit soi-même. 2. On peut avoir eu à l’inverse, des parents, des proches, des professeurs, qui ne nous ont pas porté beaucoup d’intérêt ou qui étaient presque indifférents à nous, ce qui aura eu tendance à nous dévaloriser indirectement et donc à ce que notre estime de soi en prenne un coup. L’enfant ou l’ado, peut malgré tout avoir été obligé de se débrouiller seul pour les choses courantes de la vie comme se faire à manger ou faire ses devoirs mais peut garder de grosses carences affectives en lien avec le manque de considération qu’il a pu recevoir d’un parent, de ses deux parents ou de certains proches. Et il peut rechercher à combler ces manques d’affection avec d’autres personnes. Dans le pire des cas, cette recherche peut mener à des relations malsaines et à se faire facilement manipuler. 3. On peut également avoir eu dans des cas plus extrêmes, des traumatismes directs de dévalorisations avec des insultes ou des coups en subissant des humiliations et de la dévalorisation volontaire, que ce soit à la maison, à l’école ou ailleurs. Ça c’est le pire des environnements et c’est très toxique pour un enfant, pour tout individu évidemment mais pour un enfant encore plus, de par sa vulnérabilité. Évidemment, après avoir subi de telles violences, la confiance en soi et l’estime de soi sont quasi inexistantes et réussir à se reconstruire après ça relève d’une grande force intérieure et de beaucoup de courage. Cependant, peu importe ce que tu as vécu durant ton enfance, tu peux réussir à le dépasser. Ça prendra du temps, il n’y a pas de solution magique, mais c’est possible d’y arriver. Chaque famille est unique et il est possible d’avoir combiné plusieurs de ces catégories à des degrés différents, ce qui jouera différemment sur l’estime de soi et la confiance en soi. Comment réussir à guérir ses blessures et renforcer confiance et estime de soi ? La première étape est d’apprendre à se connaitre pour développer une vraie conscience de soi. Tu vas voir que ce qui aide à augmenter la confiance en soi, c’est surtout d’avoir une bonne conscience de soi. Pouvoir évaluer facilement et honnêtement ses capacités, pour s’engager dans des objectifs ou dans l’acquisition de compétences qui soient vraiment faits pour soi. Pour cela, il existe un outil très intéressant qui s’appelle le Design Humain. Je t’invite d’ailleurs à découvrir ta carte personnelle si ce n’est pas déjà fait, elle va te donner beaucoup d’informations sur toi-même et tes capacités naturelles. Il y a quelques informations sur le net à ce sujet mais si tu as besoin d’être accompagné pour aller plus loin, tu peux me contacter directement. Il est, en effet, primordial de commencer par bien se connaître. Si l’on s’obstine à faire des études scientifiques pour devenir médecin alors que nos vraies compétences se situent dans la mécanique automobile, on ne risque pas d’avoir beaucoup de confiance en soi et on ne sera jamais vraiment heureux ! Si tu fais des études scientifiques mais que tu n’aimes pas les sciences, c’est normal de rater tes examens et d’avoir une estime de toi dans les chaussettes ! Demande-toi pourquoi tu fais ces études ? Est-ce que c’est parce que tes parents trouvent ça plus prestigieux que le domaine littéraire ? Si c’est ça, c’est que tu poursuis les rêves de tes parents, pas les tiens. Et tu ne pourras jamais être épanoui complètement en poursuivant les rêves de quelqu’un d’autre. Surtout s’ils ne te conviennent pas. C’est important d’aller vraiment regarder en soi et creuser. Pourquoi est-ce que je m’obstine à être médecin ? Est-ce que c’est quelque chose qui me tient à cœur personnellement et qui me correspond vraiment ? Ou est-ce que je me laisse influencer par ce qu’en pensent mes parents, mon entourage, mon éducation, ma culture ? Ces questionnements ont leur place durant les études mais peuvent se présenter aussi à différents moments de notre vie. C’est là qu’une reconversion professionnelle peut être envisagée par exemple. C’est important aussi d’aller faire un tour du côté de ses valeurs et de voir si c’est quelque chose qui est vraiment important pour nous ou si c’est quelque chose qui nous a été transmis ou imposé et qui n’a plus vraiment sa place dans notre fonctionnement actuel. Est-ce que j’estime qu’être médecin est plus prestigieux que garagiste ? D’où est-ce que ça vient ? Est-ce que ce sont mes parents qui pensent ça ? Mon entourage ? La société ? Et qu’est-ce que j’en pense moi ? Qu’est-ce que je ressens moi au plus profond de moi ? Parfois nos propres jugements peuvent nous empêcher de nous épanouir pleinement dans ce qui nous rendrait vraiment heureux. Et dans ce cas-là il est bon d’aller faire un peu de ménage dans nos valeurs pour voir si elles sont en effet bien à nous ou si l’on ne se met pas de bâtons dans les roues involontairement en s’étant laissés conditionner par le monde qui nous entoure. Peut-être que nos parents avaient beaucoup d’attentes envers nous et qu’en tant qu’enfant cherchant la reconnaissance de ses parents, on a cru que l’on devait vivre pour combler leurs attentes, pour leur faire plaisir. Le problème se pose quand il y a quelque chose qui ne va pas dans ta vie et que, si tu es honnête avec toi-même, tu sais que la voie que tu suis à présent – qu’elle soit professionnelle, personnelle ou sentimentale – ne te convient pas, ou pas totalement. La réalité c’est que tu n’es pas sur Terre pour faire plaisir à quiconque. Tu es ici en être libre et ta vie t’appartient. C’est ta vie et c’est important que tu la vives pleinement pour toi et pas pour qui que ce soit. Avoir un bon niveau de confiance en toi va t’aider à vivre la vie que tu t’es imaginée. Là c’est intéressant de creuser à l’intérieur de toi pour découvrir qui tu es vraiment et ce que tu veux vraiment faire de ta vie. Que ce soit professionnellement mais aussi personnellement. Où est-ce que je veux habiter ? Avec qui est-ce que je veux être en relation ? Que ce soit amical ou sentimental ? C’est toi qui décides ! …et la ou les personnes qui sont impliquées dans tes décisions évidemment. Si tu es en couple avec quelqu’un, il faut composer avec ses rêves et objectifs personnels aussi. Et peut-être que partir faire un tour du monde en sac-à-dos ne fait pas partie de ceux-ci. Dans ce cas-là, des questions se posent, des choix sont nécessaires. Et choisir c’est renoncer ! On ne peut pas tout avoir dans la vie mais on peut faire les meilleurs choix pour nous-mêmes à chaque instant pour ne rien regretter et construire notre confiance en nous-même. Et surtout, n’oublie pas que nous sommes des êtres créateurs ! Tu es un être créateur ! C’est nous qui créons notre vie et maintenant que nous sommes adultes, c’est nous qui sommes responsables de nous placer dans des conditions favorables à notre épanouissement personnel. Si notre métier ne nous plait pas et qu’on se rend compte que ça n’est pas fait pour nous, rien ne nous empêche de chercher quelque chose qui nous épanouira davantage et de mettre les actions en place pour une reconversion professionnelle. Il est également important de faire régulièrement la balance coûts/bénéfices sur ce que tu fais dans ta vie et te poser les bonnes questions. Qu’est-ce que cette relation, ce job ou cet objectif m’apporte de positif dans ma vie ? Si la balance est négative alors il faut chercher plus loin et se demander pourquoi je fais ce que je fais ? Si c’est pour faire plaisir ou parce que « je dois » et que ça me coûte beaucoup, peut-être serait-il intéressant de songer à faire les choses différemment ou à arrêter complètement. Et mettre en place des changements pour être plus en adéquation avec toi-même. C’est toi qui décides ce que tu veux faire de ta vie et à quoi elle doit ressembler. C’est toi qui détermines tes propres buts à atteindre et tes objectifs. Le chemin n’est pas toujours facile et quand on entame une reconversion, ou même une rupture sentimentale, on fait face à des épreuves et c’est normal. Mais si c’est vraiment ce que tu souhaites au plus profond de toi, ça vaut la peine de te donner tous les moyens nécessaires pour avancer dans cette direction. Ça ne t’apportera que satisfaction et confiance au plus tu avanceras sur ce chemin. Comme dit une citation que tu connais peut-être : « Le changement est difficile au début, compliqué au milieu et magnifique à la fin ! » 2 Grandes Étapes pour Renforcer la Confiance en Soi et Reconnaitre sa Valeur 1- La première étape consiste à reprogrammer ton cerveau : On ne se rend pas compte du nombre de pensées négatives qu’on peut avoir envers soi-même tous les jours. Et on peut même parfois l’exprimer verbalement ! « Je suis nul », « Je suis bête », « J’y arriverai jamais ». Tout ce bavardage négatif incessant dans notre tête ne nous aide pas à avoir confiance en nous et à atteindre nos objectifs. Finalement, sans le vouloir, on se sabote nous-même ! Pour pallier à ça, tu peux transformer ton langage envers toi en reformulant la phrase négative que tu viens de te dire pour t’encourager à la place. « Je suis nul » peut devenir plus correct en disant « Je n’y suis pas arrivé cette fois-ci, je vais continuer à m’entrainer et j’y arriverai la prochaine fois. » Tu peux également te répéter des affirmations positives, le matin ou dans la journée pour t’aider à reprogrammer ton cerveau positivement. « J’ai confiance en moi » « Je suis capable d’y arriver » « Je réussis ce que j’entreprends » Simplement te parler avec bienveillance. Le langage est ton premier outil pour que ton cerveau enregistre cette nouvelle programmation beaucoup plus favorable pour toi. Le deuxième outil est le design humain, pour apprendre à mieux te connaitre et ainsi reconnaitre les qualités et les potentiels qui sommeillent en toi. L’hypnose aussi bien évidemment te sera très bénéfique pour aller faire ces changements en profondeur et retrouver une belle assurance dans chacun de tes pas. 2- La deuxième grande étape est de se lancer, oser, se mettre en action Souvent on a juste peur de se lancer, pour un tas de raisons. Parce qu’on n’est pas au point. « C’est pas encore parfait », « Je vais me planter ». La seule manière de dépasser ces peurs au bout d’un moment c’est de se lancer vraiment. Oser faire le grand saut et prendre son envol ! C’est en agissant que l’on gagne en confiance. Lorsque l’on se dépasse, que l’on sort de sa zone de confort, même si au début ça peut paraître difficile et qu’on n’est pas très sûr de soi, à la fin, une fois l’action réalisée tu vas sentir ta confiance et ton estime se renforcer ! Ton auto-jugement sera positif, même si tu échoues, puisque tu auras essayé. Et ce sera déjà la première marche de l’escalier. Souviens-toi quand tu as cherché à apprendre à marcher, tu t’es relevé après chaque chute. Et essai après essai, pas après pas, tu as réussi à marcher ! Et très vite aussi probablement à courir ! Tu peux par exemple, t’entrainer à plus petite échelle, avec des conséquences moindres pour toi. Si tu souhaites faire une conférence devant 100 personnes, commence peut-être par la faire à un petit groupe, même à une ou deux personnes qui te soutiennent. Un pas après l’autre tu vas construire ta confiance en toi en te rendant compte que tu es capable de le faire et ton estime de toi grimpera tout autant ! Alors souviens-toi de ça, pas après pas… C’est comme ça que grandit la confiance en soi ! Lumineusement, Marianne & Morgane * Infinie